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Intro
01:33
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Harmonie
03:14
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[Refrain] (x4)
For all of y'all keepin' y'all in health
That's our mission so listen
[Couplet 1]
J’ai ressorti la plume
Dessous le papier brule
Je refais le monde
Et sous les secondes que je consume
Le temps me consomme
Bloqué entre voyelles et consonnes
Réalise alors
Que l’or est le son qui me console
Quand la vie se corse et qu’elle te force
A rester sur le sol
Quelques clés de sol
Pour conjurer le sort
De bonne escorte
Mon son jaillit des baffles et te transporte
Apaise le mal qui te transperce
Verset médical
Et ta peine se veut ridicule
Tranche de façon radicale
Devant ce fléau minuscule
Je rallie la paix
Comme des fragments de molécules
Chimie lyricale
Sous la puissance des mots que j’articule
Remets ton casque l’ami
Jusqu’à ce que le mauvais karma se casse
Mais dans tous les cas
L’unité est notre as
De bonne escorte
Mon son jaillit des baffles et te transporte
Apaise le mal qui te transperce
[Refrain](x4)
[Couplet 2]
Paix, unité et harmonie
L’ami, les seules épées que ma raison manie
Les Minos murissent au Sex, drogue et money
Les médias nous divulguent sans mal ce qu’ils trouvent funny
Ma peine grandit
Aux yeux de ces fous qui grandissent
Dans l’entourage avec un discours moins beau que ceux de Gandhi
Des dandy aux bandits du Rap
Le fond est triste comme Candy
Au rythme des caisses claires mon flow resplendit
Donc reste tranquille
Et kiffes donc la vibe
Et laisse le temps d’un kiffe ta haine en stand by
Musique universelle sans vice et sans adversaires
A chacun de mes versets
Le calme
Je viens déverser
Percer le mal et entrevoir la lumière bercer
Les visions qui ternissent la beauté de tes pensées
De bonne escorte
Mon son jaillit des baffles et te transporte
Apaise le mal qui te transperce
[Refrain] (x4)
[Outro]
Je consume
Le temps me consomme
Bloqué entre voyelles et consonnes
Mon son jaillit des baffles et te transporte
Au rythme des caisses claires
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3. |
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[Couplet 1]
L’encre se répand
Et sur ma feuille s’éparpille
Sur le file de ma vie croit moi que tes yeux s’écarquillent
Tant d’écart qui
Creuse nos différences mais que l’on maquille
Et même si au fond de nous nos forces proviennent du maquis
Les 5 sens à l’affut comme Peter Parker
La merde me colle au train
Et à l’odeur je la connais par cœur
Je retrace mon parcours
Et mes échecs au marqueur
Et loin de penser que la vie soit douce et joue comme un enfant de cœur
Oui on prend des coups
Depuis un bail mais on tient le coup
Debout sans aucun doute parce que ça vaut le coup
La vie est triste
Au final on s’y retrouve
Bien qu’éprouvé je pense que c’est ainsi qu’on se découvre
La puissance à laquelle on peut avoir recours
Heureux sans euro
Et puis Fuck ceux qui pensent que sans c’est zéro
Les héros des temps modernes n’ont pas là cap de Zorro
On les croise anonyme souvent parmi les gens du métro
[Refrain]
Des rêves mis en forme
Et tant d’effort fait
Sans jamais crier forfait
Et fort frère
On reste même si on doit morfler
Mais jamais dans les bras de Morphée
[Couplet 2]
Ici bas chacun sa merde
Et la monnaie le nerf de la guerre
Souvent larguer dans un monde où les mentalités sont abjectes
On jacte et on cogite
Car la vibe est illogique
Entre les hommes de la République
Ce doux plaisir de réussir
Mené à la baguette
Et embrasé comme la paille
On crame avec un tas d’idée morbide dans le crane
Jusqu’à ce que le plus petit des rêveurs en nous cane
L’état nous voit mourir à petit feu et en ricane
Estampillé bas de gamme
Mais notre rage de vaincre n’a d’égale que notre voix
Même si la route est longue on rejoint la même voix
Et d’une seul voix
Ils nous entendront crier victoire
Même si la route est longue on rejoint la même voix
Et d’une seul voix
Ils nous entendront crier victoire…
[Refrain x2]
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4. |
Schéma de vie
03:42
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[Couplet 1]
Le temps nous prend parfois de surprise
Les deux doigts dans la prise
Et nos entrevues se terminent souvent comme des souvenirs
On court en quête de cet idéal
Cette idée de vivre
Avec la peur en soi de finir comme des misérables
Mais l’idéal n’est-il de vivre avec ses semblables
Tout ceux qu’on aime
Et ce avant le coup de sifflet final
N’attendons pas la fin pour éponger nos larmes
Rien qu’un petit contact pour réchauffer nos âmes
[Refrain: Le Makizar & Parental]
On fait des schémas de vie
Car nos vies sont plus ou moins cheums
Et rattacher à nos chimères
On cherche encore le bon chemin mais est-ce… (Mais est-ce ?)
Mais est-ce bien là tout l’essentiel ?
Saisit entre les sous et les soucis de voir le ciel
On fait des schémas de vie
Car nos vies sont plus ou moins cheums
Et rattacher à nos chimères
On cherche encore le bon chemin mais est-ce… (Mais est-ce ?)
Mais est-ce bien la tout l’essentiel ?
Saisit entre les sous et le souci de voir les siens
[Couplet 2]
La vie est un choix
Que bien souvent on schématise
Absorbés comme des ouf et mécaniques comme des machines
On pense tous, aliénés à ce désir de se faire des liasses
Des liens qu’on entretient à peine et tant pis si ça casse
Car on idéalise
La vie comme si c’était une course
A chacun sa merde
Et la mienne est de courir la bourse
La source dont le cœur se découd
Pour quelque billets de plus
Et loin de cette vie d’égout
[Refrain]
[Couplet 3]
J’en conclu donc que le temps décompte
Qu’en fin de compte
On se démène à fond et peut être pas pour de bonne raison
Faux paramètre que la modernité incombe
Car vivre de peu parmi les siens n’est pas un comble
On perd souvent si facilement des êtres chers
Pour une vie qu’on évalue comme une vente aux enchères
On chérie ce monde
Pour toutes ces belles choses
Mais le bonheur de l’homme ici ne tient qu’à peu de chose
[Refrain]
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5. |
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6. |
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[Couplet 1: Gaël Faye]
Mais tu te crois où là? Avec ta casquette et tes boubous là
T'es fou la France c'est pas le pays des bamboulas
C'est quoi ça? Vous arrivez chez moi en kwassa kwassa
Retournes à Kinshasa danser ta rumba
C'est comme ça qu'on reçoit dans la casa
La France c'est ma maison, pas bienvenue chez moi
En plus y a pas que des noirs, y a même des chinois
Une mer d'étrangers tellement vaste que l'on s'y noie
En 6 mois ils vont ramener toute la famille
Prétextant qu'ils fuient la guerre et la famine
Et ça mine la conjoncture et la société
Mauvaise mine, j'ai trop mangé, je suis ballonné
La télé, le ballon, les infos, laissez-moi voter
Ma frustration dans les urnes, on va pas me l'ôter
Puis après je rêverais de mes vacances bien méritées
Comme chaque année j'irais à Djerba au prochain été
[Refrain: Le Makizar & Milk Coffee & Sugar]
On est là on est laid on est l'âne (L'oiseau)
Qui s'envole, qui s'élève, qui s'évade (Le brasier)
De la flamme qui sévit dans les âmes
Le grain de sable d'une machine qui s'emballe
On est là on est laid on est l'âne (L'oiseau)
Qui s'envole loin d'ici et qui plane (Détenu)
Loin des fers, des entraves de coupables
Car sur Terre nous sommes intouchables
[Couplet 2: Le Makizar]
L'ami, même si notre démarche est noble et qu'on taffe avec kiffe
Nous ne sommes qu'un boulet de couleur de plus en exil
Pays en exodes que l'occident exhibe
En express, charter première classe et puis exit
L'ex-colonie subit ce que l'ex-colon dénigre
Tout un nid de nègre
Dans le délit a bord de l’hexagone
Mon peuple s'expose
Selon ce que l'on m'explique
Tout comme un excédant de maux
Qui soudain explose
Un continent qu'on vandalise
Que l'on mondialise
Pour la misère première,
Laquelle les scandalise
Nous lisons a travers eux comme dans un livre
Ils nous ridiculisent et puisent dans notre richesse tout l'or qu'ils subtilisent
Prétendent que la bonne entente se fidélise
Quand une dizaine de frère sur 1000 ont obtenu un Visa,
Crise de rire car le mytho se lit sur leur visage
Barrière et différence, les seules forces qui les rendent intouchables
[Refrain]
[Couplet 3: Suga]
Je suis passé de 650 à 1000 francs CFA
Mais je dévalue
Même mes insultes n'offensent plus le CSA
Je n'offusque plus personne, j'appartiens au panorama
Un coin de rue qui propose de coiffer ton afro Valderama
La vue des autres quand ils deviennent aveugles
Cité-dortoir, enfant dealer, règlement de compte, l'intégration à l’œuvre
Une mère qui devient veuve, larme qu'elle n'a pas le temps de pleurer
Pas le temps de l'écrire, quand les problèmes s'alignent, l'auteur doit épurer
Comme elle, je m'écroule, je coule sans frégate, je paie les frais à
Croupir chez des marchands de sommeil, ou à loger chez Freha
C'est réel, cruel, Vincent Auriol, Sofitel
La flamme dans un immeuble, l'enfer dans un hôtel
Je suis l'Afrique sous curatelle, coloniale, colonel
Pompe à fric, dans les veines j'ai du pétrole coronaire
État policier, tu m'entends, je suis la bavure, pas la plainte
Citoyen de seconde classe affrété en zone 5
[Refrain]
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7. |
Back & Forth
02:00
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8. |
Entre deux
02:45
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9. |
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[Couplet 1]
Je cherche encore à quelle échelle me définir
Entre mon pays d’origine et ce drapeau qui me renie
Je n’imagine pas très bien mon devenir
Car le diable agit
Et sa magie opère, vois tu l’anomalie ?
Je suis le nègre blanc de mon pays
Le mouton noir que l’on bannit
Sur un eldorado que plus d’un croit bénit
Assoiffé d’harmonie
Cet art de vivre
Au gré du temps et ce quelque peu malmené
Je viens d’ici et de là-bas sont mes racines
Une base énorme
Et ce mélange qu’à tout pour me ravir
Alors pourquoi des deux vouloir me dévêtir
Si la somme des deux cultures fait de moi ce que je suis
Un frère, un fils, à l’effigie de cette patrie
Des vertus africaines qui battent encore de ma poitrine
Je vie avec
Que cela ne vous déplaise
Car vivre l’un sans l’autre
C’est comme un arbre sans racine
[Couplet 2]
Je suis le verbe être
Echo des terre de mes ancêtres
Le monde est une fenêtre dans laquelle mon cœur ce régénère
L’Afrique est dans mes gènes
Pardon si cela vous gêne
Continent que j’aime
Et que des M16 divisent en parcelles
Mots que je parsème
Sur ces mots qui nous harcèle
Le mal sème et ses tragiques provoquent des larsens
Mon art saigne d’amour
Pour toutes ces âmes saines
Mes larmes cèdent
Quand au cœur l’émotion accède
Devant tant d’anarchie que le pouvoir obsède
Et au nombre de portrait qu’on pleure aux obsèques
Triste sort dont nos dirigeant se moquent sec
Rebel d’L.O.M.E, au mic nouveau reporter
Je dresse
Mes peurs sombres comme des fresques
J’ai presque plus de 16
Pour décrire ces escrocs
Paris 3e, accroupie sur les bords de scène
M’efforce de me rappeler jadis ces quelques visions saines
[Outro]
Je suis
Le produit de 2 mondes
Le regard de 2 peuples
Autant de question sur mon identité
Horizon qui me divise
Origine qui me rallient
Ou l'inverse
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10. |
Lumière
02:34
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[Couplet 1]
J’ai fais des kilomètres
Depuis le luxe n’est pas mon maitre
Et malgré une vie amère je reste encore un mec intègre
Fasciné pas l’être, peu par le paraître
Si la vie est laide, c’est qu’on en oublie que l’amour est maitre
Question de classe ou question d’épiderme
On sacrifie des valeurs humaines, pour des causes superficielles
On ne changera pas le monde
Car c’est le même depuis des siècles
Et si le cycle se répète c’est qu’on vie mieux sous nos pépettes
On a des fonds pour le nucléaire
Rien pour ceux qui dorment à la belle avec de l’air dans l’abdomen
Des cris à l’aide, y’en a tant à l’appel
Mais personne ne s’en mêle car nos besoin ne sont point les mêmes
Au regret de constater que ce monde bat de l’aile
Et satisfait de vivre dans des cases parallèles
J’ai comme un gout amer
Pourtant bien qu’éphémère
La vie se devrait d’être belle
[Refrain]
Pourquoi avoir peur de la lumière
Nous sommes tous des êtres de lumière
Détaches toi de l’ombre de quelques millimètres
Et concilies ton âme avec le reste de l’univers
[Couplet 2]
J’ai parcouru le monde
J’y ai appris l’amour malgré des zones d’ombres
Peu importe l’univers on traine les mêmes ondes
Même brillant sous les néons on cache les mêmes monstres
Demande à Jae, si nos misères d’ici diffèrent à celles de Londres
La vie se définie comme étant course contre la montre
Peu dans les poches, peu dans les comptes et comme des gosses on se lamente
Car aux yeux du monde un homme s’évalue à ses fonds
Mais à la fin, la banque nous suivra t-elle dans la tombe
Vivre égoïste et terminé comme le dernier des cons
C’est belle et bien la question posée à voir l’homme et ses actions
La vie est un combat, chacun son stock de munitions
Le jour levé, gagner son pain est notre mission
Mais désunis, chacun sa merde et sa punition
Voila le sort que le système nous lâche comme option…
[Refrain]
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11. |
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12. |
Nature Humaine
02:51
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[Couplet 1]
Tout est question de compet'
De pouvoir et de conquête
De conteste en
Tout est pour tout genre de contexte
Depuis la nuit des temps
L'homme a nourrit le concept
Qu'on trouve plus ou moins con certes
Afin que le plus con cède
Être vu de haut comme dans les vidéos
Qu'on passe a l'antenne
Mais tout ces idéaux
Consument nos lanternes
La vie n'est pas un contrat conçu sur du long terme
Peu le comprennent et ne retiennent
Que l'homme a plus de valeur que l'être
Le règne est d'être
Plus haut que d'autre et marcher en maître
Comme dans les livres de conte
Mais ce monde est complexe
Se rendre compte
Ce tout compte fait
Que le sort déconcerte
Pour certain qu'une lueur sombre comme dans les salles de concert
La pauvreté nous irradie tout comme le cancer
Sa montée augmente mais trop peu de gens que cela concerne
Alors on s'assoit et on observe
En attendant de laisser passer l'ombre et la tempête
[Refrain x2]
Briser de l’intérieur
Figer ton esprit
Et le rendre inférieur
Cibler tes peurs
Afin que leurs fougues
Deviennent supérieures
Nature humaine
Où ce jeu nous mène
Aux peurs extérieures
La peur demeure
Et la folie de l’homme
S’emplit de grandeur
[Couplet 2]
Siècle 21
Pour la bêtise humaine
Aucun vaccin
L'homme haït l'homme
Et parfois même pour des questions d'accent
Pourtant de même sang
Des ethnies s'affrontent, s'écroulent
Dans des bains de sangs
Comme a l'image des gangs
De notre environnement
L'époque est trouble
L'humain est fourbe
Puis redécouvre
Causes et dommages
De tout ces mauvais tours
A l'aube d'un nouveau jour
Revoir enfin nos facultés d'écoute
Mais combien éprouve l'envi de voir le jour
C'est ouf
On élargie le gouffre
De conflits en conflits
Sans même reprendre de souffle...
La rumeur court
Qu'on est en fin de parcours
Départ pour
Une ère nouvelle
Sans option de retour
Le compte à rebours
Amorcé
L'homme est pris de cours
Cogite à l'arrêt entre 2 carrefours
Filer droit ou jouer à l'oreille sourde
[Refrain x2]
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13. |
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Delali A.K.A. Le Makizar Montreal, Québec
Delali
A.K.A.
Le Makizar
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MC / Beatmaker
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